Le plomb diabolo pour carabines et pistolets à plombs

De tous les projectiles tirés par les armes de loisir, le plomb diabolo est sans doute le plus connu. Il tire son appellation du métal qui le compose, à savoir le plomb, métal mou et malléable qui constitue également le cœur de la plupart munitions d’armes à feu.

Principalement tiré depuis des carabines à air comprimé ou des pistolets à Co2, il offre ses meilleures performances dans des canons rayés qui lui appliquent un mouvement gyrostatique et améliorent ainsi son guidage. L’intérêt du matériau est alors de pouvoir se déformer au contact de ces sillons, ce dont la bille d’acier est incapable car trop dure.

Si cette bille est idéale pour tirer beaucoup, vite et pas cher, le plomb diabolo reste recommandé pour le tir de précision, d’où son utilisation lors des compétitions de tir olympique. On le rencontre dans des calibres variés, allant du traditionnel 4.5 mm au redoutable .50, en passant par des intermédiaires tels que 5.5, 6.35 ou 7.62 mm. Chacun de ces calibres offre un poids spécifique que l’on accordera avec la puissance de l’arme afin d’en exploiter au mieux la précision (les carabines les plus puissantes tirent sans difficulté jusqu’à 100 mètres !).

Pour atteindre les vitesses les plus folles, certains plombs sont constitués de plastique ou d’alliage ultra-léger ; on les déconseille toutefois pour le tir à longue distance où un poids accru favorise les trajectoires stables.

En plus du calibre et du poids, on compte de nombreux profils de plombs : à tête plate pour le tir sur cibles, pointus pour la perforation, à tête creuse pour l’expansion ou encore à tête arrondie, le plus polyvalent de tous. Ils sont disponibles aux catalogues des fabricants les plus connus : Gamo, JSB, Walther, H&N ou Fx Airguns, dans tous les niveaux de finition et pour toutes les bourses.